Juillet 2016: Une mise à l’eau avortée (Fr 🇫🇷)

Tout a commencé en février 2016 lorsque l’acte de vente fut signé avec le précédant propriétaire.

Une première vue dans le carré du « Samourai ».

Le coin cuisine

La couchette cercueil

La cabine avant

Le coin toilette

Le pont

Et la vue du tableau arrière

Le bateau se trouvait à sec dans un chantier du Nord de la Grèce. Dans un premier temps, nous avions pensé le remettre rapidement à l’eau et le convoyer dans les îles Ioniennes afin d’entreprendre la rénovation à Corfou. Mais les choses ne se passèrent pas comme prévu car le «Samourai» était dans état tel qu’il ne pouvait absolument pas navigué.

En juillet 2016 nous avons une première fois tenté de mettre le bateau mais dès que la coque toucha la mer, des fuites se sont révélées au niveau du presse étoupe et de certaines vannes. Quand à l’électricité, n’en parlons même pas. En réalité, le bateau ressemblait à une caravane flottante remplie d’objets les plus hétéroclites.  Et puis surtout, la condition technique du bateau ne permettait absolument pas de naviguer en sécurité.

Nous étions déjà à la mi-juillet et le chantier était devenu un endroit invivable. En journée, un vent torride soulevait des nuages de poussière toxique et la nuit, c’était les moustiques qui nous empêchait de dormir. Et puis, vivre à bord d’un voilier perché à 4 mètre au dessus du sol en plein été, ce n’est pas évident. Ce qui est certain, c’est que nous étions découragé et notre moral se trouvait au plus bas. Nos espoirs de naviguer cet été là s’était évanouis en une après-midi et nous devions nous résoudre à abandonner nos plans et trouver une autre solution. Après mûre réflexion, on se dit qu’il valait mieux quitter ce chantier infernal et revenir en automne reprendre les choses sérieusement.